Cet autre podcasteur, Mahmoud Ababou traite des sujets politiques, dans son « Mchiti b3id » (tu es allé loin). Il pense que le manque de sérieux tient, en règle générale, une place prépondérante, dans l’ensemble des créations:
- « Certains usent de la diffamation pour critiquer et font de plus grandes audiences que l’information réelle. » argumente intéressé.
La plupart des podcasteurs politiques interviewés, assurent leur ambition de passer professionnels malgré les difficultés. A ce sujet, Mahmoud Ababou dit :
-« Je pense que ces difficultés sont en majorité d’ordre financier, en raison du manque de sponsoring. Mais pas au point de nous dissuader d’essayer. Bien au contraire, le podcast étant moins gourmand financièrement, en comparaison avec la production télévisée. »
Pour contourner la difficulté, Mahmoud et ses camarades pensent à la création d’une société de production, en dépit des problèmes juridiques qu’ils auraient à affronter. La réalisation de ce projet pourrait leur ouvrir les portes de la télévision électronique. Mohammed Tsouli partage avec Mahmoud et d’autres, cette volonté de se professionnaliser. Il dit :
- « Le surprenant succès de mes programmes me permet d’envisager sérieusement le professionnalisme. Ce qui signifie un travail de groupe, au quotidien, pour encore plus de créativité. Nos productions pourraient alors engendrer des revenus réguliers, pour autant que personne ne vienne se mêler de notre ligne éditoriale. »
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